Parce qu'il n'y a pas que les tomates qui ont le droit d'être cultivées...

Parce qu'il n'y a pas que les tomates qui ont le droit d'être cultivées...
marque de tâcheron tailleur de pierre - Château de Chambord - photo par S.Megani

mercredi 7 avril 2010

« Vanitas vanitatum, omnia vanitas »


Bon encore beaucoup de choses à faire aujourd'hui donc une note rapide en attendant, promis, le compte-rendu de la conférence sur Vim Delvoye et sur la rétrospective Ben.

Je vous mets un lien sur le très beau site internet de Ghyslain Bertholon, jeune artiste plasticien rencontré au hasard d'un vernissage au FRAC de Montpellier en 2009, pour son exposition personnelle Une demie seconde d'éternité, et recroisé par hasard ce matin grâce au blog de son épouse Wiebke Petersen, jeune illustratrice très douée (je vous mets le lien aussi pour la détente).

Le travail de Bertholon est drôle, incisif et très esthétique. La conceptualisation de ses œuvres est aussi très recherchée, notamment pour la série les Diachromes, sortes de vitraux modernes prenant pour sujet des arrêts sur image de pages -souvent peu reluisantes - de la télévision française. Cela donne des icônes moderno-kitch hilarantes accompagnées de leurs légendes -comprendre les phrases prononcées au moment de la pause - qui ne le sont pas moins.
Comment j'ai tué le temps est l'œuvre que j'ai le plus appréciée lors de l'exposition de Montpellier. Une installation d'une esthétique captivante mêlant références au surréalisme et à la science-fiction, créant au bout du compte une nature morte fantastique, sorte de vanitas moderne.

Pleins d'autres travaux sont à découvrir sur son site ou lors d'une exposition près de chez vous.
Je vous conseille son catalogue Ghyslain Bertholon, Diachromes Synchromes et Poezies, édité par la galerie Georges Verney-Carron.

*Comment j'ai tué le temps, installation, dimensions variables, 2009.
**Image extraite du site de la galerie Verney-Carron. Non libre de droit et reproduction interdite. Merci de me contacter si l'utilisation de cette image s'avère gênante.

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